Parfois, il est particulièrement difficile de se concentrer lorsqu’il y a trop de bruit. L’énergie se perd dans l’effort de focalisation et l’esprit se fatigue très rapidement. C’est l’une des problématiques auxquelles répond le casque anti bruit, en plus de la volonté des entreprises à se conformer à la norme NF S31-199 de l’AFNOR contre la nuisance sonore. L’écouteur anti bruit dit « actif » bénéficie aujourd’hui, d’une technologie très performante. Il donne à son utilisateur un contrôle précis sur les éléments de son environnement sonore qu’il décide de (ne pas) percevoir. Dans le milieu professionnel, cette innovation permet aux travailleurs d’être mieux « armés » contre les effets dévastateurs d’un environnement de plus en plus bruyant.
Gêne sonore et productivité
Les effets néfastes de la gêne sonore ne doivent pas être sous-estimés. Dans les milieux professionnels, l’adoption d’une solution contre celle-ci devient un impératif afin d’éviter les pertes de productivité, voire de l’améliorer : D’après l’enquête IFOP/JNA (2016/2018), 1 actif sur 5 perdrait 30 minutes par jour à cause de la gêne occasionnée par le bruit environnant. Les pertes estimées se chiffreraient à 23 milliards d’Euros par an, selon toujours cette enquête. En effet, le bruit a des incidences négatives sur des facteurs qui affectent les performances au travail : Il s’agit entre autres, de la concentration, de la mémoire courte et de la fréquence des erreurs commises par les travailleurs. De plus en plus conscients de ce phénomène, les professionnels du son, du secteur tertiaire et ceux issus d’autres secteurs se munissent d’écouteurs anti bruits actifs, dont un exemple peut être aperçu sur www.orosound.com
La pointe de la technologie au service de la productivité
L’utilisation d’écouteur à réduction de bruit ne réduit pas uniquement les bruits gênants perçus par le travailleur. Elle réduit également les pertes de productivité qui en résultent. Les écouteurs anti bruit épargnent au cerveau l’effort d’ignorer les bruits de fond dérangeants, permettant ainsi aux utilisateurs d’aller à l’essentiel et d’accomplir leur travail dans une sérénité qui réduira fatigue et stress de manière considérable. Grâce à l’innovation technologique, les constructeurs proposent plusieurs options qui permettent aux usagers d’améliorer leurs performances : le niveau d’atténuation peut être réglé selon les situations, le produit peut être connecté et les bruits à isoler peuvent même être choisis selon l’orientation de l’utilisateur. Les tâches comme passer un appel, se concentrer sur une conversation ou mixer un morceau de musique, deviennent ainsi beaucoup moins éprouvantes.
Alternatives
Il existe d’autres solutions contre la nuisance sonore, comme atténuer le bruit à la source, en agissant sur la structure du lieu de travail : En plaçant des cloisons à des endroits stratégiques ou en plaçant les appareils bruyants à des endroits qui empêchent la réverbération du son. Toutefois, il n’est pas toujours possible de le faire, que ce soit pour des raisons techniques, logistiques ou financières. Puis, cette solution n’offre pas la souplesse de l’écouteur anti bruit actif, qui s’adapte individuellement aux besoins du travailleur. Elle n’est pas applicable non plus au travail nomade.
On peut également se munir de protections auditives dites « passives ». Apparues avant les protections actives, elles se servent uniquement de leurs propriétés physiques isolantes pour atténuer le bruit. L’écouteur anti bruit passif est construit dans un matériau isolant (tel que la mousse ou la laine de verre etc.), dont le volume détermine en grande partie les performances, parfois au détriment du confort de l’utilisateur : Certains peuvent peser jusqu’à 400 grammes, contre moins de 100 grammes pour l’écouteur anti bruit actif. L’atténuation obtenue est de l’ordre de 20 dB et peut atteindre 33 dB pour les plus performants.
Fonctionnement
L’écouteur à réduction de bruit actif fonctionne selon un principe acoustique simple : En théorie, lorsque deux sons identiques en opposition de phase sont émis en même temps, ces derniers s’annulent et créent un silence : Un son résulte des oscillations des molécules d’air autour de leur position, représentées par une courbe sinusoïdale. On dit que deux signaux sont en opposition de phase, lorsque les sommets positifs de l’une se situent aux mêmes temps que les sommets négatifs de l’autre. Cela s’obtient en décalant le premier signal d’une demi-période. A l’aide des microphones incrustés dans leur coque, les écouteurs à réduction de bruits captent le bruit ambiant. Les informations sont envoyées dans un microprocesseur qui analyse les signaux reçus et produisent les signaux inverses (c’est-à-dire, les mêmes sons, mais en opposition de phase), avant d’être envoyés aux oreillettes afin de créer le silence.